lundi 4 février 2008


Le vent s’invite un fado le bruit des tondeuses

Il y aura là juste entre les voix le mot futur du

bout des lèvres – juillet s’étire dans sa fraîcheur


Sur l’écran comme par la fenêtre : d’autres visages

d’autres ciels et la danse toute à son intuition

bientôt le dos reprendra la place première


Partout sera l’endroit où l’on peut être

sous les eucalyptus au plus vif d’un souvenir

à la cime du fleuve qui nous dérive sans hâte

sonnet #1

Son avenir l’attend : mal aux jambes au ventre

Aux ventricules elle hésite est assise dans ce train

Se retourne (chaque respiration lui coûte) au moins

A-t-elle quitté la solitude du quai la solitude du quai


Inondée de soleil attendre l’heure juste

Qu’un choix s’offre aux doigts d’un désir

Comme simple instant comme souffle retenu

Entre l’éclat des pages et l’écho du gouffre


Là où la mer n’attend personne

Ni peine ni sarcasme par-dessus

Face aux crêtes les mugissements


La peur toujours la peur moteur poussif

Le bras qui fait justice l’angle mort

- Vue surdité face à l’immensité symphonie