mercredi 3 octobre 2012
jeudi 26 juillet 2012
mardi 17 avril 2012
un jour ou deux
Une fleur est tombée dans ton thé ce pourrait être
Aussi bien le début que la fin du printemps
Quand le calme est trop calme et la houle trop bruyante
Quand ce léger battement persiste derrière la tempe
La nuit se déplie et s'organise sans toi ce n'est rien
Qu'un contretemps l'histoire d'un jour ou deux
A vivre en boule au milieu des passants affairés
Un jour ou deux à se faire croire en l'absence d'un soleil
A ne plus supporter son ombre - le poids de son ombre
Vois ce passant qui s'arrête à qui tu demandes ton chemin
Il dit c'est sans doute par ici de sa voix normale on dirait
Qu'il est heureux le salaud tu dis merci mais tu n'as pas compris
- Comment pourrait-il connaître le tracé de ton chemin ?
samedi 17 mars 2012
La passion dévorante des siècles éclaire mon bureau
Comme si tout ceci s'était déjà passé à la virgule près
Cette vie qui passe comme un bon mot un coup de sabre
Tandis que nous accueillons à bras ouverts la répétition
Assise dans un long fauteuil langoureuse esseulée
Il suffirait d'ouvrir la fenêtre pour faire entrer le vent
(Nous le nommerons l'Invité : on ne sait s'il donne ou prend)
Nous pourrions voir alors un peu plus par cette jupe relevée
Au second souffle nos mains pourraient prendre le relais du vent
samedi 11 février 2012
La guitare semblait déchirer l'air comme en début de vie
Et partout dans la pièce cet éclat produit par les neiges de janvier
Je la tiens ! - éternel sursaut du pêcheur et de son poisson
Epitaphe possible pour nous relier à l'au-delà (elle entend
A l'eau de la...) car nous continuerons dans l'onde saturée de bruit
Jusqu'à mi-cuisse avec ce froid qui parfois nous a coupé en deux
La cane à la main dans l'attente d'une prochaine prise
Inscription à :
Articles (Atom)