mercredi 13 août 2008

shadow boxing


Au soir paré de cette violence à voix basse

Chaque caresse : une gifle ralentie à l’extrême

Tandis qu’il aimait son corps boxait dans l’ombre


On a levé la main le gant la foule s’est hissée

Sueur ou larme dans l’œil un carré de lumière

Sur le fil en face nul être au cri du gong


En un l’avancée du pied l’oiseau s’envole

Son bras s’échappe trace l’écho du corps en deux

Un tigre a rugit c’est trois soudain prêt pour l’assaut


Dans l’immobile la guerre continue rythme ténu

Du cœur des larmes d’un baiser mais sur la ligne

Les coups parés seront comptés sans altérer nos vies

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