Marseille encore le calme est dans longtemps
Trente impromptus t’agitent la mer est froide
Seule et saisissante tu dis c’est se sentir vivant
Et déposer les défunts quelques brasses plus loin
Déjà jeudi dans le fracas des camions la fatigue
S’étire au creux de chaque membre s’agrippe
Tout est beau le temps s’échoue sur le tapis
Ces grains de sable sont l’équation de notre jour
Parmi l’ambre et l’acacia dénoue ton bel amour
Pas en paix mais dans ce désordre mi cieux mi sol
Notre langue en possède le goût d’inaccompli
Bien qu’apte à soutenir nos cris nos appels
Toi l’invitée des trop grandes chaleurs simplement
Blottie contre toi-même enfin calme hormis cette jambe
Transpercée par les lances de ton sommeil dormir
Est le mot car sans savoir comment font les autres
1 commentaire:
Il y a un beau travail là-dedans, à ce que je crois - JM.
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