Poudre blanche d’un matin de décembre
Comme une réponse mi peau mi verbe
C’est le solstice de nos vies
Demain nous recommencerions comme neige
Mais en attendant : tes yeux ce vert et toutes
Les notes de l’azur qui basculent vers nuit
Traverser l’hiver comme un bulbe sans bruit
Sans remuer les branches sans tousser sans
Même offrir d’empreintes au sol gelé
Nous l’appellerons la posture aux aguets
Ou bien celle du chasseur prudent
La tenir maintenant jusqu’à l’équinoxe
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