Il a dit ta vie est comme une autoroute et tu dis
Ok la pluie venait avant l’orage - pour une bête idée
C’était une bête idée (maintenant peut-être se garer)
Enfin l’ami veut louer ton oreille pour une nuit
Finie la ligne du monologue l’ampoule nue qui jaunit
Seule au plafond dans l’attente d’un jour éclairant
La peau semble possible ainsi qua la feuille sans fruit
Sans hésiter ou bien ce qu’il faut de tremblement juste
Avant la collation le baiser la nuit qui recueille ta sève
Aux confins de cette bibliothèque : ce qu’est vraiment l’amour
Des pages que notre œil ne voit des pages lisibles dans le
Silence de l’ignorant cette invisible évidence
J’aimerais t’y voir dans le miroir du vide si près de moi
Si près de toi de l’innommable désunion c’est court
Une vie pour bien comprendre qui de l’œuf ou de la poule
C’est court et comme l’eau nous marchons en parlant
De deuils et tu nommes le legs et nous nommons
Tête ruisselante pour le plaisir nos yeux dans les flaques
Drôle de jardinier que celui qui n’arrose qu’au jour d’averse
Qui ne sait plus les gestes face à la plante face à la pierre
Errant d’amnésie dans ce jardin français sans géométrie
Pourquoi ne sais-tu pas t’asseoir sous le ciel ourlé de lumière
Dos contre terre laisser les nues s’inspirer de tes yeux
Du silence heureux d’entre deux respirations
1 commentaire:
Faire preuve de patience...
Juste semer quelques graines,
et les abandonner au temps.
Surtout ne rien précipiter.
Se contenter du moindre signe.
Devenir allié du silence, ami des jours perdus.
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