Son avenir l’attend : mal aux jambes au ventre
Aux ventricules elle hésite est assise dans ce train
Se retourne (chaque respiration lui coûte) au moins
A-t-elle quitté la solitude du quai la solitude du quai
Inondée de soleil attendre l’heure juste
Qu’un choix s’offre aux doigts d’un désir
Comme simple instant comme souffle retenu
Entre l’éclat des pages et l’écho du gouffre
Là où la mer n’attend personne
Ni peine ni sarcasme par-dessus
Face aux crêtes les mugissements
La peur toujours la peur moteur poussif
Le bras qui fait justice l’angle mort
- Vue surdité face à l’immensité symphonie
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire