Matin colonne de fumée s’ouvre le ciel
Ouverte : comme un cœur très frais la lumière
S’annonce contamine chaque habitant du ciel
Simple décor d’arbres et d’immeubles
Témoin ciselé du levant – le temps de l’écrire
Le sang tourne à l’or et tout s’embrase mais
D’un feu d’une infinie douceur
Le jour s’ouvre sur un monde s’ouvre sans fin
L’aurore une écriture d’homme couché
Témoin de toujours nappée d’huile claire
- Un oiseau pour motif un instant
Un jour s’est figée la page d’intranquilité
Ce ne sont plus tes yeux qui ratissent le ciel
Mais le ciel qui te scrute de loin ton sommeil
S’est conformé tes sourires ont le dessin du remord
Serait-ce ta nouvelle posture et pourquoi
Chaque matin se lever et réapprendre la loi
Savoir cueillir le jour : premier travail d’homme
Paupières lourdes nos rêves nous échappent
1 commentaire:
eh bien oui, c'est une vie - eslle continue - bien... JM
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