mercredi 13 août 2008

levers

Matin colonne de fumée s’ouvre le ciel

Ouverte : comme un cœur très frais la lumière

S’annonce contamine chaque habitant du ciel

Simple décor d’arbres et d’immeubles

Témoin ciselé du levant – le temps de l’écrire

Le sang tourne à l’or et tout s’embrase mais

D’un feu d’une infinie douceur


Le jour s’ouvre sur un monde s’ouvre sans fin

L’aurore une écriture d’homme couché

Témoin de toujours nappée d’huile claire

- Un oiseau pour motif un instant


Un jour s’est figée la page d’intranquilité

Ce ne sont plus tes yeux qui ratissent le ciel

Mais le ciel qui te scrute de loin ton sommeil

S’est conformé tes sourires ont le dessin du remord

Serait-ce ta nouvelle posture et pourquoi


Chaque matin se lever et réapprendre la loi

Savoir cueillir le jour : premier travail d’homme

Paupières lourdes nos rêves nous échappent

1 commentaire:

Anonyme a dit…

eh bien oui, c'est une vie - eslle continue - bien... JM