jeudi 2 octobre 2008

En chemin #2

Marseille encore le calme est dans longtemps

Trente impromptus t’agitent la mer est froide

Seule et saisissante tu dis c’est se sentir vivant

Et déposer les défunts quelques brasses plus loin


Déjà jeudi dans le fracas des camions la fatigue

S’étire au creux de chaque membre s’agrippe

Tout est beau le temps s’échoue sur le tapis

Ces grains de sable sont l’équation de notre jour


Parmi l’ambre et l’acacia dénoue ton bel amour

Pas en paix mais dans ce désordre mi cieux mi sol

Notre langue en possède le goût d’inaccompli

Bien qu’apte à soutenir nos cris nos appels


Toi l’invitée des trop grandes chaleurs simplement

Blottie contre toi-même enfin calme hormis cette jambe

Transpercée par les lances de ton sommeil dormir

Est le mot car sans savoir comment font les autres