mercredi 10 octobre 2007
mardi 19 juin 2007
Complément d’amour et d’information
Dans le bol de ta journée l’attente
Contre toute idée d’un seuil d’un saule
Il arrive que ça passe au vert avant que
Le plus souvent sauver les montres les
Accessoires de - les accessoirement garder
L’empreinte d’un souffle ou d’un sabot
Garder l’heure suivre les roues l’odeur du thé
Un jour cet arbre t’a signifié le peu de sciences
L’essentiel au plus sombre l’art du promené
Son tronc tu t’en souviens la pauvreté de la
Lumière - le reste n’est plus qu’un songe
Ils ont ouvert leurs bouches puis dévissé leurs dents
Tu chantais la fin des refrains sus quelques bribes
D’un doigt l’endroit où tu dormiras de l’autre
La personne qui pourrira les abords de ton cœur
Hier ce fut la marée qui te privait des fruits du jour
Copier l’allongé dans les recoins du reflux avec
Plus ou moins de bonheur en chaque pause la vue
Chiffonnée le téléphone un ombilic (l’or des voix)
Le fleuve entourait la peur d’un printemps double
Tout poussait dans la nuit le jour mélangés tout
Sauf l’enfant la braise au milieu du feu du froid
Un cri démesuré s’est emmêlé dans les saules
Il arrive que ça passe que ça pousse que ça pisse
La voiture un navire éventré où s’époumone Ferré
Pluie pluie pluie l’imprononçable et ça cogne
En sous-main c’est qu’elle sème son carburant
samedi 12 mai 2007
mercredi 9 mai 2007
Soudain la chaleur s’en revient
Une griffe de soie sur l’épaule
Nous étreint nous étrange
Un chant s’élève par la fenêtre le moteur
Pas plus loin qu’au bout de la lumière
Eclaboussant nos murs l’orangé le pain
Grillé les remous de ta robe il nous retient
L’envie de mordre le bleu trop bleu
Cet air doublé par la mésange cet air
Que tu fredonnes la bouche
A peine ouverte sur l’été
lundi 30 avril 2007
sans titre 3
sans titre 2
Le bruit au bout des vies le bruit
Me poursuit en chaque pause d’écriture
Bruit incessant perceuse maracas
De tes épaules asymétriques nos jours
N’auront-ils que laideur pour vie ?
samedi 7 avril 2007
sans titre 1
Sans s’asseoir
Transfusé de souvenirs son sourire statique
Porte pour lui la gaieté des mourants
Un napperon un vase l’uniforme clair
Trop de couloirs tes bruits au bout des nuits
Sans saveur
Sans sauveur
Cette main calme et désemparée
Une guitare attend dans l’ombre de sa housse
Les doigts qui lui redonneront vie
retour
Au loin la nuit l’heure bleue pas encore
Le risque comme une avalanche il suffirait
D’un cri d’une palpitation soudaine
La ville dort c’est une chanson ton refrain
Qu’aucune oreille ne traduira
En rupture de correspondance ta peau
Ne connaît ni l’eau ni la peur
Propulsée dans le vivre sans vue
Eblouissant sans le savoir le corps d’un otage
Elle te déshabille et souvent s'étonne
Tes milliers d’écorces étanches
mercredi 21 mars 2007
A (mouvement 1)

Suis retourné en A ville éternelle ville souvenir
Ma vieille lyre et son unique corde
N’ai plus voulu la faire sonner
L’hiver n’a plus sa place le jour
A si chaud qu’il fait office de ténèbres
Suis retourné en A - démons démontés
ai parlé avec M que j'aimais
que je n'aime plus que j'aime encore
à ma façon – toujours le souvenir de P
un poème s’écrit
durant cette nuit de Noël ai voulu être danseur
corps contre mort
corps contre mort
ai voulu reprendre ma vie à un point précis
de son déroulement puis suis rentré chez moi
l'alcool en moi
toutes mes vies béantes battantes
dans l'irrésolution du vaisseau
du vaisseau et de la voile
A – ville de tous les commencements
Le phrasé bègue de tes rues calmes en moi
Suis venu tester notre entente suis reparti
Empli d’amour de nausée de faux calme
Sais qu’y reviendrai toujours
mardi 20 mars 2007
Après la pluie
Attirées aimantées amiantées corps ballant
Sans écho sans voix ni souffle – départs
Plus de ventre plus de viscères plus de cordon
L’ombilic des jours limé par le bruit blanc
Jours sans travail sans peine sans joie
Un reflet de l’autre côté vous fixe
Que vous ne voyez plus : votre vie
Noirceur de la neige
Certains ciels incertains comme nos bouches
S’ouvrent au vide
A l’éveil tu poses un pied
La nuit : ni courte ni longue inexistante
Armerais-tu tes désirs d’imposants corsets
Les vents battant tes murs sifflant le temps
Elle n’est ni courbe ni respirable
Et pourtant elle tourne
La chance
Un matin le moineau chantera
Branche basse belle radicale
Tu t’es posé à cent lieues de là
Corps déplumé parcouru du venin
Bec ouvert ton cri tu racle tu tais
Tu tais surtout tu tues tu te tues
Tu te fais à la tâche tu t’attaches tant
Puis tu t’étires au réveil et vois
Par le carreau le matin la lumière
Le chant lointain d’un moineau