vendredi 24 juin 2011


A travers tous les je voudrais dire
Une journée s’est écoulée digérée par la pluie
Si fine pluie – j’ai refait du café regardé les fleurs
Du citronnier que tu m’a offert et dont j’ai fini les fruits

Dans ce cas la nuit a vite raison du voile grisâtre
Déjà j’entends les voix qui m’appellent à dîner
A sortir et celles plus anciennes veulent s’enlacer
Voix que j’ai gardées pour détremper ma solitude

Au fond de ce jardin se tenait mon arbre et qu’il soit mort
Ne change en rien l’ardeur de l’attente la posture
Qu’enfant je nourrissais et qu’à tâtons je cherche

1 commentaire:

Jean-Marie Perret a dit…

Belle saison de messages, belle moisson de plume. On suit. JM.