dimanche 2 octobre 2011

Je crois toujours en l'héroïsme
Assis sur ce banc  - ma valise mes airs d'Italien
"C'est que je ne suis pas mort" dis-je en reprenant souffle

J'apprends l'italien sur ce banc parmi les vivants
A mes pieds tes lettres déchirées puis voir le reste du monde
Derrière les nuées de branches où pour finir tout redevient puzzle

Assis dans cette langue déconjuguée je goûte
Au temps qui s'échappe j'attends ce train pour l'Italie
Qui s'en ira peut-être sans valise et sans moi

1 commentaire:

LE RAPPEL DES OISEAUX a dit…

J'aime beaucoup ce poème