lundi 24 octobre 2011


Parce que l'automne nous inonde de sa fragile lumière
Les feuilles tremblotantes du saule puis le mur blanc
Page où s'écrit le commencement du monde par petits traits
D'abord l'ombre de quelques feuilles soulignées par le radiateur
Puis le rectangle lumineux qui couronne le lit toujours défait
Enfin les voix rescapées de la nuit pourront se mêler aux odeurs
Plus fortes du café du pain qui grille du dentifrice et du parfum
Et sans attendre l'accord final nous endosserons le manteau du jour
(Jamais nous ne saurons vraiment le langage des ombres)

1 commentaire:

LE RAPPEL DES OISEAUX a dit…

Rome est bien là avec ses précieuses fontaines, et ce pied à la fois massif et aérien...